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Historique

1807 - 1918
Député de Montréal à l’assemblée nationale du Bas-Canada, Joseph Papineau a vite compris l’importance économique de sa seigneurie gorgée de chênes, de pins et d’érables millénaires et majestueux.

Assujetti au sévère blocus napoléonien de 1807, l’Angleterre était alors obligée de s’en remettre à ses colonies pour se procurer le bois nécessaire à la construction de ses bateaux, seul moyen d’échapper à son isolement insulaire. Des centaines de trains d’eau descendirent de la Petite-Nation vers Montréal pour prendre la route de Londres.

En pénétrant plus avant dans la seigneurie, écrivait dès 1815, l’arpenteur Joseph Bouchet, le terrain s’élève par degré et il est couvert de bois de construction de la meilleure espèce; les chênes y sont d’une qualité supérieure et particulièrement de la plus forte taille, propres à la construction de vaisseaux.

Le reflet doré des immenses troncs réunis en cages à l’embouchure de la rivière de la Petite-Nation, défilant devant le cap Bonsecours et flottant sur la rivière des Outaouais fait partie de l’histoire, de la vie et de la richesse de nos ancêtres. Il est donc intégré au blasonnement de Notre-Dame-de-Bonsecours.

Le 10 mai 1815: Sa grandeur monseigneur Octave Plessis, autorise et sanctionne la création de la Mission initiale de Notre-Dame-de-Bonsecours.

Le 3 septembre 1821: Le grand Vicaire du diocèse de Québec, monseigneur Jean-Jacques Lartigue émet une ordonnance quant à l’érection de la chapelle dédiée à Notre-Dame-de-Bonsecours.

Le 26 septembre 1831: Sa grandeur monseigneur Claude-Bernard Panet, évêque de Québec se rend à la requête signée le 5 juillet 1831, par Denis-Benjamin Papineau et plus de 75 tenanciers. Il signe le décret canonique de la paroisse, sous le vocable de Notre-Dame-de-Bonsecours.

Son décret recommande en outre aux gens de Bonsecours de se pourvoir de la reconnaissance civile auprès de son Excellence le gouverneur de cette province Lord Aylmer.

Le 18 juin 1845: Le gouverneur des provinces du Canada, Charles Théophilus, baron Metcalfe autorise la publication dans The Canadian Gazette d’un acte pour l’établissement d’autorités locales et municipales dans le Bas-Canada incluant la Municipalité de la Petite-Nation comprenant la Paroisse de Notre-Dame-de-Bonsecours de la Petite-Nation, telle que canoniquement érigée.

Le premier juillet 1855 : La reine Victoria sanctionne l’Acte des municipalités et des chemins en vertu duquel la paroisse canonique (de l’ancienne municipalité civile de la Petite-Nation abolie en 1847) Notre-Dame de Bonsecours obtient une reconnaissance civile officielle.

Le 22 août 1878 : De la corporation municipale de Notre-Dame-de-Bonsecours se détache le village qui obtient sa reconnaissance civile sous le nom de Montebello.

Le 7 mars 1918 : À la suite de diverses modifications territoriales, dont la création de la paroisse autonome Saint-Fidèle de Fassett entre autres (1913), reconnaissance de la Municipalité Notre-Dame-de-Bonsecours, Partie Nord.
LE MOT SEIGNEURS SOULIGNE LA RICHESSE PATRIMONIALE DE BONSECOURS
Le premier seigneur de la Petite-Nation est issu de la branche cadette de l’une des plus nobles familles de France, les Montmorency de Laval. Né à Montigny-sur-Avre, dans le diocèse de Chartres, le trente avril 1623, François-Xavier de Laval, seigneur de Montigny, Montbaudry, Alaincourt et Revercourt. Il est mort à Québec, le six mai 1708.

Venu lui aussi de Montigny, en 1670, l’ancêtre des Papineau de Nouvelle-France s’est établi à Montréal. L’un de ses descendants, Joseph Papineau s’installa sur la rue Bonsecours. Il achète, en 1801 et 1803, du Séminaire et du chapitre de Québec, la totalité de l’ancienne seigneurie de Monseigneur de Laval.

Joseph Papineau devient ainsi le premier seigneur civil de la Petite-Nation. Ses fils Louis-Joseph et Denis-Benjamin acquièrent à leur tour diverses parties du domaine seigneurial et veillent à son développement.

Le patrimoine de Notre-Dame-de-Bonsecours s’associe donc à l’histoire des seigneurs de la Petite-Nation, François-Xavier de Laval et Joseph Papineau.
LE MOT BÂTISSEURS SOULIGNE LE RAYONNEMENT DE BONSECOURS
Primo. L’histoire a retenu la mémoire du premier évêque de la Nouvelle-France comme l’un des derniers grands bâtisseurs du pays. La devise fait donc allusion à ce témoignage.

Elle rappelle en outre que la première mission de la Petite-Nation de Bonsecours (1815) a donné naissance à une dizaine de paroisses, villages ou municipalités avoisinantes.

En plus de Fassett et Montebello, détachées jadis de Bonsecours, la paroisse-mère a contribué à bâtir celles de Sainte-Angélique de Papineauville et Saint-André-Avellin dont, plus tard là aussi, naquirent les villages de Papineauville ou Plaisance, Saint-André-Avellin ou Notre-Dame-de-la-Paix.

Le rayonnement des dix-neuf défricheurs de la Petite-Nation, réunis sous la protection de Notre-Dame de Bonsecours a largement débordé la seigneurie et la paroisse. De Roquelune (Rockland) à Aylmer ou Gatineau, du Lac Simon à Ripon et Montpellier de Mont-Laurier à Duhamel ou Suffolk, les familles et les descendants des premiers colons de Bonsecours ont aidé à bâtir de magnifiques territoires aujourd’hui fiers de leur origine.

Notre-Dame-de-Bonsecours s’associe donc aux bâtisseurs anciens et actuels de toute la région de l’Outaouais.

Jacques Lamarche